samedi 3 septembre 2011

Soigner un panari



Pour ne pas  en arriver à vous couper la main !  (le bobo est de l'autre côté c'est pour ça que vous ne le voyez pas !)
Comment c'est arrivé !
C'est tout bête ! enfin, cela l'a été pour moi...le mois dernier, comme d'hab, j'étais dans mes travaux inachevés, plâtras et autres débris et un soir, en prenant mon bain, j'ai vu que j'avais comme une minuscule pustule ferme au toucher, sur le bout de l'index, côté charnu, je me suis dit : "Merde, une verrue bizarrement placée !"
L'infection
Je me suis promis d'acheter le lendemain une de ces bombes qui vous gèlent les verrues et puis j'ai oublié.
En fait, j'ai tellement été prise par différents boulots que je n'ai plus fait attention, juste ça me titillait de temps en temps et je me disais: faudra quand même que je passe à la pharmacie.
Moins d'une semaine plus tard,  je me suis réveillée une nuit avec une douleur furibarde à mon index pour découvrir, Ô surprise, que la pustule avait d'un coup gonflé et pris un drôle de sale aspect. 


Souvenir
Et en regardant bien, cela m'a fait remonter un vieux souvenir enfoui; j'ai revu très clairement comme s'il était devant moi, l'index déformé de la main droite de ma mère. Elle m'avait raconté comment enfant, par peur de ces soins piquants et un peu brutaux que l'on ne craignait point d'administrer alors aux mômes, elle avait caché à ses proches, un "bobo" qu'elle avait à l'index après s'être piquée à une plante du jardin et ne l'avait révélé qu'au tout dernier moment alors que son doigt devenait bleu. Sa grand-mère qui la gardait alors, l'avait emmené vite fait chez une commère qui avait ses trucs pour soigner. La fillette evait alors passé l'après-midi puis la moitié de la nuit puis encore la journée, la main immergée dans une cuvette d'eau javellisée brûlante qu'on lui changeait dès qu'elle refroidissait.A ce dur traitement, le pus finit par être évacué tout entier mais la dernière phalange de l'index en resta aplati et un peu tordu.
Javel, mon amie
La lumière alors se fit, j'avais ce que je n'avais jamais vu mais ce dont j'avais entendu parler, mon mal était ce que l'on appelait un panari, produit par un genre de staphylocoque.
Ni une ni deux, je vérifiai sur le web, le coup de l'eau de javel dont effectivement des gens parlaient sur des forums et je trempais l'index immédiatement dans une dilution d'un tiers d'eau de javel pour deux tiers d'eau que j'avais fait chauffer. J'ai fait ça pendant une heure environ, en renouvelant la chauffe du liquide, au micro-ondes chaque fois que cela tiédissait; à un moment, j'ai pris une aiguille fine chauffée à rouge pour la désinfecter et j'ai crevé doucement en biais et puis j'ai retrempé...
ça ne faisait plus mal et ça avait sacrément diminué quand j'ai été me coucher et le lendemain, je n'avais pratiquement plus rien. J'ai continué à me faire quelques bains d'index la journée suivante, et puis voilà, c'était complètement guéri.

Attention !
Faut cependant prendre des précautions quand on utilise la javel ainsi, n'y tremper que ce qu'il faut et pas plus (c'est corrosif, ça brûle la peau !) le moins longtemps possible (compte tenu du bobo) et la diluer au fur et à mesure que ça va mieux.
Et ne pas oublier ensuite de bien rincer ! :D

Toubib
Il est sûr qu'il vaut mieux voir un médecin si le panari est important ou encore mal placé, sous l'ongle par exemple (ce n'était pas mon cas) mais en dépannage immédiat ou pour petite infection de ce type, le remède me paraît efficace.
Bien sûr, me direz-vous, l'eau chlorée sous forme d'eau de Dakin est utilisée fréquemment pour les premiers soins. Mais je suis quand même émerveillée d'avoir pu me soigner avec un produit aussi courant que l'eau de javel !

vendredi 2 septembre 2011

La journée du 2 septembre 2011

Ceci est le journal que je tiens de mes journées afin de tenter de modifier ce qui ne va pas


Premier épisode, le vendredi 2 septembre 2011


4h30
Je me suis levée à 4h30 environ parce que réveillée à 4h par le bruit de pas au-dessus de moi, je ne parvenais pas à me rendormir. Aussi, parce que mon organisme a mémorisé ce rythme, cet été, quand je me levais à 4h20 avec mon mari qui devait être aux vignes à 6h.
Trop abrutie pour faire autre chose, j'ai écrit sur ce blog et à 5h 20, le réveil a sonné comme j'avais envie de retourner au lit. J'ai donc accompagné mon homme dans son lever, j'ai fait le café (soluble) et nous avons pris le petit déj en causant un peu puis pendant qu'il se préparait, je lui ai garni un sandwich pour 10h et une salade de thon. Il est parti à 6h20. J'ai traîné encore un peu, débarrassé un peu la table de la salle à manger, écrit quelques mots et puis, comme je me sentais trop épuisée pour préparer les documents nécessaires à mes démarches, je suis allée me recoucher dans l'intention de me rendormir afin d'être au top.
8h40
Je me suis levée à 8h40, très moyennement en forme car je n'ai dormi qu'un peu plus d'une heure. Tous les soucis me rôdaient dans la tête quand je m'étais mise au lit, d'autant plus stressée que me sentant incapable de me mettre au boulot tant que je ne serai pas reposée. De plus, l'un de mes fils à blèmes psy que je nommerais ici David, mon 5/4 (le 5e enfant et le 4e fils)  qui n'a pas pris son médic hier soir a rôdé toute la nuit et le matin encore, montant et descendant les escaliers, entrant et sortant de la maison, furtivement, sans presque faire aucun bruit mais bien sûr j'entends.
Je dois aller lui chercher son médicament et le lui donner avant de partir.
De 8h 40 à 9h40, j'ai pris un second petit déj, c'est à dire une troisième tasse de café avec un demi sucre et un autre cinquième de baguette avec de la confiotte d'abricots allégée cette fois. A 6h, j'avais pris du gruyère. J'ai ensuite continué à balayer et jeter les cadavres de la nuit (j'avais arrosé le territoire d'insecticide, hier soir), ce que j'avais commencé à faire vers 5h. Puis j'ai fait la vaisselle, 7 assiettes, une trentaine de couverts divers, 4 verres, 2 poëles, divers ustensiles et tupperwaeres. J'ai laissé tremper une poële que l'un de mes gosses a faite attacher.
J'ai partiellement fini de débarrasser la table de la SAM puis partiellement balayé celle-ci et un palier et encore la cuisine. J'ai lavé un tiroir de congélateur que j'avais sorti. J'ai changé la litière du chat. Balayé le wc où elle est placée. Changé le sac poubelle après avoir un peu lavé le container. Pas entièrement, il est trop sale, cela prendrait trop de temps. J'ai échangé quelques mots avec David et je lui ai filé une cannette de coca car il était en manque de sucre et qu'il ne lui reste plus d'argent de poche.
A 9h 45, je me suis mise à écrire jusqu'à maintenant 10h.
Perte de temps, sans doute, mais écrire me stimule et j'en ai bien besoin.


Je vais maintenant procéder à ma toilette non sans avoir repassé une robe auparavant et quelques autres fringues, histoire de faire baisser le tas. J'ai l'intention aussi de me couper la frange rapidement afin de faire "propre", une fois que j'aurais relevé mes cheveux. Il faudra que je pense à acheter une teinture !
Tout ça me prendra bien une heure. Avec les à côtés, dont du linge à étendre, du linge à ramasser, je dirai que je ne suis pas prête à me mettre à réunir mon dossier avant 11h15/11h30.
Ensuite, je partirai à la gare en passant par la banque où je déposerai le chèque de mon homme que je nommerai désormais Théodore, parce que j'aime bien. J'ai vu qu'il y avait un train à 12h20 qui me mène à destination pour 13h. Le RSI est ouvert jusqu'à 18h. C'est bon.


Le cours de la journée


  • Je n'ai pas fait mes démarches ! Je les ai remises à lundi car le dossier n'étaient pas prêt.
  • Je suis juste passée chercher les médicaments de deux de mes fils, Xavier et David à la pharmacie et je leur ai donné leur traitement après avoir déjeuné.
  • Repas très simple, le riz qui restait d'hier soir. Du maquereau en boîte pour celui qui en voulait. Du fromage.
  • J'ai téléphoné à un service de contentieux qui réclame pour SFR des sommes indues à Xavier. J'ai expliqué que j'avais envoyé deux lettres recommandées au service de résiliation SFR, sans résultat et que c'était SFR qui devait les sommes qu'ils avaient continué à prélever sur son compte. Le type avait un ton plein de morgue, il m'a demandé de répéter l'adresse où j'avais envoyé mes courriers deux fois et a réclamé les preuves de ce que j'avançais. Cela m'a énormément énervée et je lui ai dit d'aller se faire voir, que je passerai le bébé à une association de consommateurs. Première fois que je craque ainsi, d'autant plus que je n'insulte jamais les gens. 
  • Je suis allée travailler à mon magasin de 14h30 à 19h.
  • J'ai fait quelques courses alimentaires en supérette de proximité avant de rentrer chez moi
  • Nous avons dîné de poisson surgelé et de petits pois en conserve
  • En soirée, mon mari et moi avons regardé en pointillés un film ou deux, dont Hooligan 2 et Outlaw. On s'endormait à moitié. Ce sont des films que nos fils ont téléchargé sur un site gratuit et que nous effaçons au fur et à mesure que nous les regardons. Il me faut leur faire une liste plus à notre goût.
Mes relations avec les autres


Ma famille :
Théodore, mon époux : il m'a parlé d'un nouveau collègue, il avait une entreprise d'agro-alimentaire qui a fait faillite. Il doit, paraît-il, 100.000€ à la banque. Le soir, nous avons un peu parlé sur le thème des films que nous entre-regardions. Le désir de se venger des méchants, de lutter contre l'injustice publique, notamment.
Charlie, mon 4/3, (4e enfant, 3e fils), 25 ans m'a entretenu de ses sites web à midi. Il se débrouille de mieux en mieux. L'un de ses premiers clients l'avait payé, la veille et il venait de poser le chèque afin d'effacer un découvert qui durait depuis presque deux mois. Il m'a donné 50€ de participation à la marche de la maison. Charlie a quelques difficultés à trouver une entreprise pour exécuter sa 5e année d'étude qu'il veut faire en alternance. Le soir, il était heureux car il avait démarché des clients tout l'après-midi et disait que finalement, le boulot du commercial ne lui déplaisait pas comme il l'avait imaginé. (c'est en général ce que lui propose les entreprises pour l'alternance bien que ce ne soit pas le thème de ses études management)
Xavier, mon 2/2, 30 ans, est passé à midi et demi, déjeuner un peu, il n'a plus d'argent jusqu'au 8 septembre. Il a du mal à gérer sa mensualité.
Il s'inquiétait des courriers de contentieux qu'il recevait -d'où mon appel téléphonique plus haut- Je lui ai filé ses médics. Il avait envie d'aller à la mer mais il savait aussi que ce désir s'émousse vite devant l'ampleur de l'obligation de devoir prendre le car pour y aller. Je lui ai proposé de nous accompagner son père et moi, dimanche, s'il faisait encore beau. Il a opiné mais je sais qu'il est probable qu'il refusera au dernier moment.
David, mon 5/4, 23 ans était énervé toute la nuit précédente et la matinée. Il n'avait pas pris son médic la veille, la fin de la dernière plaquette avait bizarrement disparue. Je n'avais pas envie de le lui administrer dès le matin car cela bouscule encore davantage les rythmes, aussi ai-je été à la pharmacie en début d'après-midi.
Ce qui est curieux, est que, pour une fois, il m'a accompagné. En fait, il voulait m'accompagner au magasin mais j'allais d'abord à la pharmacie. Il m'a fait remarquer que c'était long de se faire servir en pharmacie. Il devait réfléchir à ce qu'il ferait quand il vivrait seul. Nous sommes rentrés à la maison. Il a pris son médic sans rouspéter comme souvent et puis il est monté se coucher. Il ressent cela comme une punition, une mise à l'écart que de prendre des neuroleptiques. Je suis repartie immédiatement car j'étais en retard.
Stan, mon 6/5, 22 ans. Il m'a parlé un peu de son travail à 11h30, il venait de finir de se préparer. Il était d'après-midi toute la semaine. Il suit une formation maintenance par téléphone, chez Orange. Il me disait avoir acquis une certaine aisance avec les clients et que leur mauvaise humeur le stressait moins qu'avant bien qu'il continuait à avoir la migraine le soir. Il trouvait que ce type de travail ne lui convenait pas, même s'il s'en sort bien. Une de ses camarades a craqué, il y a deux jours. Elle est tombée en larmes parce qu'un client mécontent de sa connexion, l'engueulait.
J'ai revu Stan, ce soir, vers 21h, il n'est pas parti chez sa petite amie comme presque chaque week-end car il travaille demain, un samedi sur deux, en principe, précise-t-il.
Au magasin
Pas trop de visites : deux jeunes filles dont l'une était visiblement contente de mes petits prix et m'a pris deux articles. Deux autres jeunes gens assez enthousiastes, aussi, mais pas pour les mêmes raisons. J'ai loupé la vente d'une tenture indienne illustrée d'un Ganesh, très demandé en ce moment car elle est d'un bleu bic que je n'avais pas demandé avec le Ganesh en rose presque fluo. L'une des raisons pour laquelle j'aime faire mes achats sur place et non sur le web ou sur catalogue papier. Je vais avoir des difficultés à vendre ce modèle.  Le jeune homme m'a pris un porte encens en Résine avec un Bouddha, et puis aussi de l'encens, son copain, a acheté de petites pipes en bois.
Un client régulier, la quarantaine, qui d'hab passe le matin, est venu prendre un café et acheté deux paquets d'encens St Michel. Il revenait de la messe du vendredi après-midi et m'expliquait que cela l'aidait à tenir le coup. Il s'était senti très proche de Dieu quand il était enfant et malade. Aussi, une grand-mère italienne, l'avait habitué à porter sur lui talismans et reliques. Il m'a dit aussi qu'il avait eu du mal avec sa scolarité parce qu'il était dyslexique et qu'à l'époque, cela n'avait pas été pris en compte. Il le regrettait car il s'était toujours senti doué alors qu'il sait aujourd'hui à peine écrire bien qu'il lise couramment et parfois beaucoup.





Quelles cotisations doit verser le conjoint collaborateur d'un commerçant

Préalable
Celui ou celle qui participe à l'activité de l'entreprise de son conjoint(e) ou de la personne avec qui il ou elle est pacsé(e), doit être déclaré comme conjoint collaborateur s'il n'est pas salarié de l'entreprise ou n'est pas l'un des associés dans le cas d'une société.

Cotisations à verser par le conjoint collaborateur


Le RSI demande au conjoint collaborateur de choisir entre plusieurs options en ce qui concerne le calcul des cotisations à verser. Certaines de ces options doivent être approuvées par le chef d'entreprise.
Deux grandes possibilités sont offertes :
Les cotisations sans partage de revenus et les cotisations avec partage des revenus.


1/   Les cotisations sans partage de revenu
  • Le chef  d'entreprise cotise en fonction du montant de ses revenus (assiette de cotisation)
  • Le conjoint collaborateur est confronté alors à trois choix :
- il peut cotiser sur la base du 1/3 des revenus du chef d'entreprise
- il peut cotiser sur la base de 1/2 des revenus du chef d'entreprise
- il peut cotiser sur la base de 1/3 du plafond de la sécurité sociale
le plafond de la sécurité sociale est de 35 252€ en 2011
l'assiette de cotisation sera alors 35 252/3 = 11 751€

2/   Les cotisations avec partage de revenu
  • Deux possibilités :
1/ Assiette du chef d'entreprise : 2/3 du revenu
    Assiette du conjoint collaborateur : 1/3 du revenu
2/ Assiette du chef d'entreprise : 1/2 du revenu     
    Assiette du conjoint collaborateur : 1/2 du revenu
L'illustration 
Celle-ci m'a amusée : elle a été copiée à partir du Blue Moon original paintings http://www.bluemoonwebdesign.com/art-lessons-7.asp
Je l'ai choisi parce qu'en fait, en matière de cotisations sociales, il s'agit pour l'entrepreneur et son conjoint de pouvoir cotiser en fonction de leur revenu réel et non d'un revenu fantasmé par les instances publiques.
C'est donc une question de proportions, d'harmonie.

Ma méthode d'auto-coaching (en expérimentation)

Ma méthode est élémentaire :

  • Noter chaque jour le déroulement de ma journée et tous mes horaires.
  • Noter ce que je fais et ce que je dois faire et que je n'ai pas fait.
  • Repérer les ralentis et les pertes de temps, les échecs. Discerner les causes.

Ceci pour :

  • Tenter de mieux gérer le temps
  • Moins hésiter à passer à l'action
Illustration
Celle-ci est tirée d'un article espagnol sur les ressources humaines et l'auto-coaching.


Les prochains articles du Blog

Parallèlement à mon petit train train à redresser, je publierai plusieurs articles.

Sur le thème de l'entreprise, les titres suivants seront bientôt en ligne :
  1. Quelles cotisations pour le conjoint collaborateur
  2. L'auto-entreprise et l'étudiant
  3. Obtenir l'Accre
Sur le thème de l'aide au courrier, je publierai
  1. La lettre de procuration

jeudi 1 septembre 2011

Le RSI

En tête de ma liste figure le RSI.

Qu'en est-il ?
Les faits
En 2008, j'ai déclaré mon époux comme conjoint collaborateur

Notre faute "originelle"
Nous n'avons pas immédiatement déclaré l'option choisie en matière de cotisations. Nous avions évidemment choisi l'option la moins coûteuse, c'est à dire sur la base d'un tiers du revenu avec partage du revenu.

Le déroulement de la spirale
  • Nous avons envoyé notre déclaration environ deux mois après avoir reçu l'imprimé. Quelques mois après, mon conjoint a commencé à recevoir des appels de cotisation selon l'option où il devait payer un maximum. Ceci alors que mon compte était prélevé une cotisation calculée sur la totalité de nos revenus.
Nous ne nous sommes pas vraiment inquiétés, persuadés que l'erreur serait spontanément rectifiée.

  • Au second ou au troisième appel de cotisations envoyé à mon homme, j'ai tout de même téléphoné aux services du RSI, ma jeune interlocutrice, très aimable, a confirmé qu'il n'y avait pas à s'en faire, elle allait réparer l'erreur.
  • Après plus d'un trimestre cela s'est poursuivi mais mon attention était ailleurs
Mon conjoint, agacé, ayant estimé que nous avions fait le nécessaire et que, de toute façon, nous payions nos cotisations sur la totalité des revenus, n'a plus ouvert les courriers
  • En fin juin 2009,  j'ai demandé la radiation du commerce que je tenais avec mon mari
  • J'ai repris le collier en me déclarant comme auto-entrepreneur en avril 2010 parce que nous n'arrivions pas à vendre notre local
  • Mais je constatai à peu près à cette époque que les appels de cotisation destinés à mon mari se poursuivaient, ignorant la cessation de commerce, multipliant les lettres indiquant qu'on nous avait accordé des délais de paiement que nous avions demandés (?) mais que ceux-ci étaient dépassés. Les mise en demeure par recommandé commencèrent, y compris pour les périodes où ni l'un ni l'autre n'avions tenu de commerce.
  • J'envoyai une lettre recommandée expliquant notre situation.
  • Je ne reçus aucune réponse
  • Les courriers de réclamation et les nouveaux appels de cotisations se poursuivaient
  • Je téléphonai de nouveau. Cette fois, je tombai sur une personne peu aimable qui me répondit que je devais faire un courrier. Quand je dis que j'en avais déjà fait un, elle répondit qu'elle allait vérifier cela. Sur ce, après de longues minutes de silence, la communication s'interrompit et pendant quelque temps, je ne parvins plus à joindre le RSI par téléphone (?).
  • A la suite d'un autre appel de cotisations ou d'une mise en demeure, je fis un courriel, en reçus l'accusé de réception par mail mais aucune réponse ne suivit.
  • Nous avons reçu à domicile, un avis de passage d'huissier sur une somme partielle correspondant à l'un des trimestres réclamés, ni le premier ni le dernier, 760€. L'huissier est domicilié à 25 km de chez nous alors que nous sommes en sous-préfecture et que nous avons sur place probablement plus d'une dizaine d'huissiers.
  • Nous avons mis la tête dans le sable en ce qui concerne l'huissier. De toute façon, je ne conduis pas et je bosse tous les jours et mon mari venait de trouver du boulot à la vigne.
  • J'ai envoyé une deuxième recommandée au deuxième avis d'huissier, en réexpliquant tout depuis le début.
  • J'ai reçu  du RSI un avis de droit à la formation non seulement pour moi qui suis auto-entrepreneur mais pour mon époux (?). J'ai aussi reçu une lettre comme quoi ma demande d'exonération d'indemnités de retard pour le 4e trimestre 2010 allait passer en commission (? je n'ai rien demandé de cela) puis trois jours après que l'exonération m'avait été accordée. Son montant : 3€ (oui, c'est du foutage de gueule, ils doivent penser que l'on ne fait pas de copies de nos courriers et que n'importe quelle réponse fait l'affaire !).
  • Nous avons fini par recevoir une nouvelle demande de règlement pour mon mari, elle reprenait les trimestres passés en changeant les montants qu'elle mettait à la baisse. Certains trimestres manquent. Les sommes ont l'air d'avoir été calculées au petit bonheur car elles ne correspondent à rien de connu. 
L'essentiel est là : le total correspond au montant réclamé par l'huissier et qui lui correspondait à un trimestre précédemment réclamé. Aucune explication n'est ajoutée à ce courrier.
  • Nous avons reçu une lettre d'huissier, nous demandant de régler d'urgence plus de 250€ de frais. Ceci explique probablement cela
C'était alors le début de l'été et je me disais qu'il fallait me rendre sur place, c'est d'ailleurs ce que m'avait balbutié une jeune employée du RSI que j'avais fini par joindre au téléphone. Elle a reconnu ne rien y comprendre et que l'affaire n'était pas de son ressort. Le mieux était sans doute de passer les voir.
Depuis début juillet, je remets chaque jour mon déplacement en prétextant d'autres urgences que je finis aussi par remettre au lendemain.
Le résultat : pour ne pas avoir de saisie sur compte, je joue avec les découverts mais le problème c'est que mon cher et tendre vient de recevoir un salaire plus gros que d'hab. Alors il faut que je me décide si je ne veux pas qu'on soit saisi ! Faut y aller perdre ma journée. Le centre RSI est à presque 80 km ! Le temps de l'aller-retour en train, du poireautage probable sur place, je n'aurai pas le temps d'aller bosser. 
Sans compter, qu'en cas de crise de l'un de mes gamins qui ne va pas bien, je ne serai pas sur place.
M'enfin......

L'illustration
Elle est tirée de la Chasse au Snark de Lewis Carroll, l'un de mes auteurs préférés pour un poème épique inoubliable qui s'échafaude en "Crises".





La liste des priorités

La liste est cependant incontournable.
A défaut d'une liste exhaustive que je préférerais, mon côté maniaque m'y prédispose et m'empêche de faire l'essentiel parce que je ne peux pas "tout faire", j'établis une première liste des priorités prioritaires.

Elles sont essentiellement administratives. Prioritaires parce qu'elles génèrent les plus graves conséquences quand elles ne sont pas traitées. Certaines ont en quelque sorte, une date de péremption, je veux dire, une date limite au-delà de laquelle, il n'y a plus grand-chose à faire pour se défendre.

Mes priorités
  • Démêler les réclamations RSI qui portent sur la période où j'ai déclaré mon mari, conjoint collaborateur. 
  • Rendre le climatiseur loué depuis 4 ans pour mon local commercial, puisque mon  contrat est arrivé à son terme (ouf !).
  • Négocier un rachat de crédits auprès de ma banque : le moratoire, accordé par la Banque de France, prenant fin.
  • Ecrire au Trésor pour plusieurs réclamations concernant mes impôts mais aussi une demande de délais concernant mon surendettement (Taxes foncières impayées)
  • Saisir le Tribunal administratif car je conteste des sommes (1900€) que me réclame la CAF 
  • Contacter une Union des Consommateurs pour l'un de mes fils pour lequel je ne suis ni arrivée à résilier le contrat SFR, ni non plus l'ancien contrat d'assurance logement malgré plusieurs recommandées.
La liste est encore longue, et des résultats aux démarches déjà inscrites au programme, dépendent d'autres actions urgentes.
Mais tous les points ci-dessus nommés, sont extra-urgents à l'extrême, plusieurs épées de Damoclès vibrant au-dessus de nos têtes, même pour des motifs qui paraissent infimes au premier regard.

L'épée de Damoclès

Par curiosité, j'ai relu l'histoire de Damoclès et je la cite ici, d'après Wikipedia :
Denys l'Ancientyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d’une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, qui était toujours inquiet, se trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu’il avait d’être le tyran deSyracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée. Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui, et n’était retenue que par un crin du cheval de Denys. D'autres disent que cette épée était suspendue par le tyran Denys. Et ainsi il montra à Damoclès que son rôle de tyran possédait deux faces, c'était à la fois un sentiment de puissance et le risque d'une « mort » pouvant nous frapper à tout moment.

L'illustration

Ce thème a inspiré de nombreux peintres. J'ai choisi le tableau d'Antoine Dubost figurant au salon de 1804 bien que l'épée n'y soit pas très visible.  L'image a été copiée à partir du site de La Tribune de l'Art, http://www.latribunedelart.com/